M comme Mathilde(s)

Pour choisir le prénom de ma fille aînée, j'ai longtemps hésité entre Agathe, Mathilde, Marie et Cécile, ses quatre arrière-grands-mères. Au final, comme je l'ai évoqué dans mon billet S comme Schwartz, ma grand-mère maternelle a été très heureuse que je retienne Cécile.

Mais Mathilde a longtemps tenu la corde et notamment en raison du téléfilm historique que j'avais suivi avec beaucoup de plaisir lors de sa sortie sur Arte en 1996 : Les Alsaciens ou les deux Mathilde. Cécile est née deux ans plus tard et cette saga était encore très présente dans ma mémoire.

Photogramme de l'épisode 1 publié sur Youtube

Bien que retraçant une histoire fictive dans un village qui l'est tout autant, Alsheim, ce téléfilm réalisé par Michel Favart couvre la période que nous étudions dans le guide que j'ai co-écrit avec Édouard sur les Alsaciens et Mosellans de 1870 à 1945 et les parcours des personnages sont très vraisemblables.

Je suis, de fait, en phase avec ce lecteur qui nous a rappelé par courriel cette réalisation exceptionnelle de qualité historique, de justesse et d’émotion : « Tout y est à mon avis, de la guerre de 70 à celle de 39-45 avec une saga familiale superbement interprétée, je dirais presque vécue, par des acteurs dont l’engagement m’a profondément ému. Pourquoi la mention de cette œuvre magistrale ne pourrait-elle pas figurer un jour dans la réédition du guide ou à une autre occasion et connaitre le retentissement qu'elle mérite ? »

J'en suis personnellement convaincue et si à ma modeste mesure je peux contribuer à la promotion de cette brillante réalisation, c'est bien volontiers que je la signalerai dans une réédition. Mais d'ici-là, je voulais m'associer à cet éloge en précisant que ce type d'œuvre fait bien plus pour la compréhension de cette histoire douloureuse que de longs discours. 

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