H comme Hertha Strauch (1897-1980)
De passage à la gare de Saint-Avold, j'ai une pensée pour une figure du Pays naborien, sans doute plus connue en Autriche que sur sa terre natale. Une entrée discrète derrière la gare de Metz évoque également son action durant la Première Guerre mondiale en tant qu'aide soignante.
Mais l'auteur de « Catherine soldat », est bien née à Saint-Avold et depuis février 2004 la municipalité décerne un prix éponyme à de jeunes historiens et une plaque commémorative placée sur son lieu de naissance, au 33, rue Poincaré, honore sa mémoire.
Parmi les dossiers de la Société d'histoire du Pays naborien, on peut consulter en ligne les « Souvenirs » d'Adrienne Thomas, née Élita Pauline Strauch le 24 juin 1897, à 6 heures 38 du matin à Saint-Avold à l'époque du Reichsland. Sur le registre d'état civil, le nom « Élita » a été barré et remplacé par « Hertha ».
Hertha demeure très attachée à la ville de garnison où elle passe les sept premières années de sa vie et se réjouit à la vue des uniformes bigarrés. Quelques années plus tard, elle s’engage comme volontaire de la Croix-Rouge à Metz, où ses parents ont déménagé en 1904. Dans la vaste gare, les soldats blessés ou mourants qu'elle observe lui inspireront en 1930 un récit qui témoigne de l'horreur du premier conflit mondial.
Plaque commémorative dans la gare de Metz |
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