S comme Simenon dans son île idéale
Quelques années après son compatriote François Joseph Fournier, Georges Simenon tombe sous le charme de Porquerolles ; témoignages et/ou œuvres de l'esprit, les souvenirs qui lient l’écrivain belge à l'île sont variés dans leur forme et sur le fond.
Cherchant un peu de repos, Simenon débarque sur Porquerolles avec son épouse Tigy en mai 1926 pour cinq mois. Le couple séjourne au Café de la Poste, sur la place d’Armes du village, puis dans un cabanon au Grand Langoustier, lieu qui inspire à Simenon en 1931 une nouvelle éponyme « Le Grand Langoustier ».
Après un bref séjour en 1934, Simenon passe beaucoup de temps sur l’île de 1936 à 1938, résidant près du port à la villa Tamaris. Simenon revient brièvement dans l’île en 1941 et cherche pendant l’Occupation à déménager ses effets personnels. C’est son jardinier, Angelo Brandis, qui mène à bien cette opération en janvier 1944 alors que Porquerolles est désertée par ses habitants sur ordre de l’occupant allemand. Simenon vient une dernière fois en villégiature dans son « île idéale » en 1955.
Cherchant un peu de repos, Simenon débarque sur Porquerolles avec son épouse Tigy en mai 1926 pour cinq mois. Le couple séjourne au Café de la Poste, sur la place d’Armes du village, puis dans un cabanon au Grand Langoustier, lieu qui inspire à Simenon en 1931 une nouvelle éponyme « Le Grand Langoustier ».
Georges Simenon en 1965 |
Après un bref séjour en 1934, Simenon passe beaucoup de temps sur l’île de 1936 à 1938, résidant près du port à la villa Tamaris. Simenon revient brièvement dans l’île en 1941 et cherche pendant l’Occupation à déménager ses effets personnels. C’est son jardinier, Angelo Brandis, qui mène à bien cette opération en janvier 1944 alors que Porquerolles est désertée par ses habitants sur ordre de l’occupant allemand. Simenon vient une dernière fois en villégiature dans son « île idéale » en 1955.
Tout Maigret, édition anniversaire
couverture originale créée par Loustal
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Le réalisateur et scénariste Marc Simenon (1939-1999), fils de Georges Simenon, a également vécu à Porquerolles avec son épouse Mylène Demongeot et est inhumé dans le cimetière de l'île au côté de sa mère, Tigy, première épouse de l’écrivain.
À partir de témoignages écrits, notamment les mémoires de Tigy et les souvenirs de Brandis, l’association bruxelloise Les Amis de Georges Simenon a édité un livre sur les séjours et l’influence de l’île sur l’écrivain (Pierre Deligny et Claude Menguy, Simenon de Porquerolles. Cinq séjours dans « une île idéale », 2003).
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