Au XIX
e siècle, la vocation militaire de Porquerolles se confirme et les projets envisagés par Napoléon I
er aboutissent à la réalisation de nouvelles
fortifications ainsi qu’à la fondation d’un village, œuvre de l’arme du génie.
Un système des concessions, qui montre la volonté de l’État de peupler l’île, est mis en place en 1819. Le génie militaire accorde des concessions pour neuf ans, avec renouvellement obligé, aux vétérans qui gardaient le fort Sainte-Agathe.
De 1820 à 1825, le village de Porquerolles tel que nous le connaissons actuellement est construit pour la garnison, afin de donner suite à la lettre de Napoléon I
er datée du 21 juillet 1812, qui préconisait de racheter les îles d’Hyères pour les peupler. Dès 1812, des terres cultivables sont concédées autour des forts ; ces concessions sont quarante ans plus tard au nombre de cinquante-trois lorsqu’elles sont rétrocédées aux anciens propriétaires de l’île.
Au hasard de mes recherches, j'ai découvert les archives de la famille de Caulaincourt conservées aux Archives nationales, notamment deux cartons (AN, 95AP/83-84) émanant d’Armand-Alexandre-Joseph-Adrien, sixième marquis de Caulaincourt, qui concernent l’île de Porquerolles, propriété du second duc de Vicence de 1856 à 1881.
On y trouve en outre le « Procès-verbal général constatant la continuation de concessions de terrains appartenant au Département de la Guerre dans l’île de Porquerolles faites pour neuf années expirant le 31 décembre 1855 ».
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Concessions de terrain dans l'île de Porquerolles,
20 juillet 1848 (AN, 95AP/84 folio 1)
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(AN, 95AP/84 folios 2-3) |
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(AN, 95AP/84 folios 4-5) |
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(AN, 95AP/84 folios 6-7) |
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(AN, 95AP/84 folios 8-9) |
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(AN, 95AP/84 folios 10-11) |
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(AN, 95AP/84 folios 12-13) |
Ce document dresse un tableau des concessions, la date des anciens procès-verbaux, les noms des nouveaux propriétaires des anciennes concessions, les numéros et les superficies des parcelles, les redevances à payer ainsi que les conditions particulières imposées.
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