F comme Francisation

Si l'on s'en réfère à la fiche pratique disponible sur le site officiel de l'administration française : « La francisation d'un bateau de plaisance consiste à lui faire porter pavillon français, c'est-à-dire à le considérer comme relevant du droit français. Les formalités sont différentes selon le pays d'achat du bateau. L'acte de francisation peut être associé au paiement de droits de navigation perçues par les douanes ».

On peut ainsi trouver des informations sur un marin à partir des traces laissées par son navire. Même si les petits bateaux ne disposent pas nécessairement d’acte de propriété, il est possible de consulter les actes de francisation délivrés par les douanes et conservés selon la période par les archives départementales du Var ou le Service historique de la Défense (SHD).

Pour illustrer cette typologie documentaire, je suis partie en quête du bateau de l'écrivain Georges Simenon qui passe beaucoup de temps sur Porquerolles de 1936 à 1938. Après avoir consacré sa matinée à l’écriture, le père du commissaire Maigret part souvent faire des parties de pêche sur son bateau, dont j'ai fini par retrouver la trace dans les archives du SHD-Toulon.

Le registre matricule des bâtiments du commerce, de pêche, de plaisance et de servitude permet ainsi d'en savoir plus sur le Potham à moteur du célèbre écrivain sans toutefois apporter de précision sur sa francisation.

Matricule n° 4602 du «Potham à moteur» inscrit au quartier de Toulon, 2 juillet 1936 (SHD, MT 2013 ZK 103 / 22).

Il est à noter que ces sources sont peu exploitées car la table alphabétique renvoie aux noms des bâtiments et non à celui des propriétaires ce qui rend la recherche souvent infructueuse.

Table alphabétique (SHD, MT 2013 ZK 103 /22)


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