T comme Torloting
Le 15 juin dernier, lors des Conférences des Généalogiques, je me suis vue contrainte de dévoiler ma lettre T ! Mais heureusement, les twittos dans la salle sont restés discrets...
— guepier92 (@guepier92) 15 Juin 2015
Il s'agissait d'illustrer à partir d'une histoire familiale, le sort des soldats lorrains morts sous l'uniforme allemand. J'ai donc choisi d'évoquer mon arrière-grand-oncle Christophe Torloting (au centre ci-dessous).
Monument aux morts de Cappel en Moselle |
Sur le monument aux morts de Cappel, érigé par la commune pour ses morts de la guerre, neuf noms sont mentionnés pour 1914-1918, par ordre chronologique :
1914 : Jacques Weissgerber, Jean Gouth, et Nicolas Reiff ;
1915 : Michel Thiry et Georges Jacob ;
1916 : Joseph Touba ;
1917 : Christophe Torloting ;
1918 : Paul Thiry et Émile Muller.
À une coquille près, ce sont les mêmes soldats qui apparaissent par ordre alphabétique dans le Livre d’or du Souvenir français…
Livre d’or du Souvenir français (Cappel) |
Pour la Grande Guerre, le monument aux morts de Cappel rend également hommage à deux officiers français #MPLF. Le capitaine Bousquet et le lieutenant Jamaux n’étaient pas originaires du village... mais ont vraisemblablement été abattus à proximité le 6 septembre 1915.
Tombe Torloting à Cappel |
Christophe Torloting est-il enterré dans la tombe familiale ?
Selon le témoignage de ma grand-mère, le corps de son oncle aurait été ramassé par son frère Jean Michel qui était brancardier. Il est donc plus que probable que mon arrière-grand-oncle mort pendant la Première Guerre mondiale soit réellement inhumé avec ses parents... comme le laisse supposer l'inscription sur la plaque tombale.
Lorsque Christophe Torloting est mort, sa veuve Marie Élisabeth Thil avait trois fils en bas-âge... nés en 1913, 1914 et 1916... Ils ont survécu à la Seconde Guerre mondiale et sont morts tous les trois dans les années 2000 à près ou plus de 90 ans !
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