F comme Fusillés de la Première Guerre mondiale


Copie d'écran du site Mémoire des Hommes
Comme le rappelle Guillaume de Morant dans son billet intitulé Fusillés de 14-18 : Mémoire des Hommes publie les Conseils de guerre : « Il s'agit de toutes les pièces des dossiers de la justice militaire des procès qui ont conduit à l'exécution de centaines de personnes, majoritairement militaires, mais aussi des civils, dont le meilleur exemple est l'espionne Mata Hari ». En effet, les 1009 fusillés et exécutés sommaires recensés, relèvent aussi bien de cas de désobéissance militaire que d’affaires d’espionnage ou encore de droit commun.

Et parmi eux, un Mosellan ! Théoriquement, les fusillés ne devaient pas bénéficier de la mention « Mort pour la France », or, dans le cas de Victor Marchand le seul document publié est sa fiche #MPLF.


Comment Victor Marchand est-il mort le 8 février 1915 ?


Fiche n° bp-5205529

Né le 2 avril 1882 à Richemont, Victor Marchand est « Mort pour la France » le 8 février 1915 à Maroeuil, dans le Pas-de-Calais.

Selon sa fiche, il aurait été « tué à l'ennemi ». Alors pourquoi apparaît-il dans la base des fusillés de la Première Guerre mondiale ? C'est grâce au site MémorialGenWeb que j'ai pu en savoir un peu plus :

«  En 1903, afin d'échapper à la conscription allemande, Victor Marchand s'engage - affecté au 2e RZ il combat en Artois - le 08/02/1915 il apprend que la circulaire du 04/01/1915 fait retirer du front les citoyens d'Alsace-Lorraine - il refuse alors de monter en ligne - conduit sans ménagement devant son chef de compagnie il est abattu par celui-ci ».

Malheureusement, il ne m'a pas été possible de retrouver d'autres sources confirmant ou infirmant cette première piste.

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