J comme Josef Nebel

En 2022, je terminais mon challengeAZ avec l'espoir d'en apprendre plus sur le prisonnier de guerre allemand (PGA) que mes grands-parents avaient employé dans leur ferme au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Si je n'ai toujours pas pu mettre un visage sur le « goda » Josef, j'en sais désormais bien plus sur ce PGA qui s'appelait Josef Nebel. Je vais donc faire une entorse à mon défi en consacrant la lettre J à un personnage, et non à un lieu.

J’ai retrouvé la trace de Josef Nebel aux Archives départementales de la Moselle dans les archives des évadés de 1948 et des informations complémentaires à Berlin, au département des Archives fédérales (Bundesarchiv) dédié aux recherches personnelles (Abt. PA) qui se trouvent au Nord de la capitale (Am Borsigturm 130) dans les anciens bureaux Motorola.

Fiche d’évasion de Josef Nebel (Archives de la Moselle, 151W141)

Grâce au document retrouvé à Saint-Julien-lès-Metz, je disposais d'éléments suffisants pour poursuivre mes recherches à Berlin. Un formulaire disponible en ligne permet de faire une demande de recherche sur un militaire des deux conflits mondiaux parmi les documents conservés aux Archives fédérales. Plus la demande est précise, plus rapide sera la recherche et plus faible sera le coût. Mais à partir des seuls noms, prénoms et date de naissance, il est déjà possible de retrouver pléthore d’informations.

J'ai appris que Josef Nebel était né à Hausen en Bavière ainsi que le nom de son père et de jeune fille de sa mère. Qu'il s'était marié le 4 juin 1938  et que son épouse était domiciliée à Elsenfeld. Il était tonnelier de profession et de religion catholique. Il avait été fait prisonnier le 9 mai 1945 à Narvik en Norvège et son dernier lieu de détention était le dépôt 212 à Saint-Avold dont il s'était échappé le 28 mars 1948 avec la complicité de mes grands-parents.

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