R comme Résistance
Le #11novembre dernier, à l'occasion des cérémonies de l'#Armistice2020 et en marge du centenaire du Soldat inconnu célébré sans public, j'ai découvert comme beaucoup j'imagine, l'émouvante histoire de Quinquin, résistant mort pour la France à l'âge de 6 ans. Considéré comme le plus jeune résistant de France, Marcel Pinte qui portait des messages au maquis sous sa chemise a été mis à l'honneur grâce aux recherches - que je qualifierais de généalogiques - réalisées par un membre de sa famille.
Tweet publié par @France24_fr le 11 novembre 2020 |
Retracer le parcours d'un résistant n'est pas chose aisée et heureusement depuis 2020 nous disposons d'un précieux guide d'orientation dans les fonds d'archives, publié par Archives & Culture.
Couverture de l'ouvrage de Fabrice Bourrée publié dans la collection guide de généalogie |
En 4e de couverture, son auteur, Fabrice Bourrée, nous rappelle que :
Sur la Résistance, née de façon spontanée hors des cadres politiques, militaires ou syndicaux traditionnels et par définition clandestine, les fonds documentaires sont aussi dispersés et multiples que les parcours individuels l’ont été.
Dans les trois départements annexés, les actes de résistance à l’Allemagne nazie ont pris de multiples formes allant du refus d’adhérer au système jusqu’à l’organisation de groupes et réseaux, démantelés pour la plupart fin 1942. Les Alsaciens-Mosellans constituent en outre une base importante pour la résistance hors d’Alsace-Moselle.
En Alsace et en Moselle, les résistants sont des passeurs qui aident les habitants à quitter illégalement le territoire annexé ; d’autres attaquent directement les soldats allemands ou refusent de servir sous l’uniforme allemand. Mais la résistance est plus difficile que dans les autres régions françaises en raison du contrôle poussé de la population.
De nombreuses ressources sur l’histoire de la Résistance sont accessibles en ligne sur le site du Musée de la Résistance nationale ou encore sur celui du mémorial d’Alsace-Moselle qui consacre une page aux héroïnes oubliées, Laure Diebold, l’alsacienne de ma lettre L et Marie Hackin, la mosellane.
Evoqué à ma lettre K, l'ancien camp de concentration de Natzweiler fait partie des hauts lieux de la mémoire nationale au titre du système concentrationnaire nazi et de la Résistance européenne (1933-1945). Le Centre européen du résistant déporté met à la disposition du public le registre des déportés, consultable à partir d'une borne des noms. Elle contient les informations sur les 52 000 prisonniers venus de 30 pays différents détenus dans le camp pendant son activité.
Quelles sources exploitez-vous pour retracer le parcours d'un résistant ou d'un Français libre ?
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