P comme Prisonniers de guerre

P comme Pas facile de suivre le parcours d'un prisonnier pendant la Seconde Guerre mondiale et ce d'autant moins lorsque celui-ci a changé d'uniforme durant le conflit ! Or, rares sont les combattants des territoires annexés à avoir échappé à une captivité plus ou moins longue et derrière chaque prisonnier, il y a une histoire !

On pense bien sûr aux Archives Arolsen et aux Archives des victimes des conflits contemporains ainsi qu'aux documents produits par le bureau d'information de la Wehrmacht, la WASt évoquée dans mon billet I comme Incorporés de force. Ce sont d'ailleurs les ressources utiles signalées sur le site du Comité international de la Croix-Rouge qui répond prioritairement aux recherches à caractère humanitaire... on peut les comprendre.

Après guerre, de nombreuses institutions échangent des informations sur les Alsaciens-Mosellans dont le statut évolue en fonction des sources disponibles : non-rentrés, disparus, décédés, avec toujours l'espoir pour de nombreuses familles de voir revenir un prisonnier ! 

Lettre d'attente des services d'exploitation des archives
Wast conservée dans le dossier de décès
d'Ernest Rohrbacher
(SHD-Caen, AC 21 P 232 625 - boîte 832)

On retrouve dans les dossiers conservés à Caen, la trace de ces recherches ainsi que la liste des documents produits et reçus lors de ces enquêtes complexes.

Page 3 de couverture du dossier de décès
d'Ernest Rohrbacher
(SHD-Caen, AC 21 P 232 625 - boîte 832)

De nombreuses sources sont également conservées aux Archives nationales et présentées dans une fiche d'aide à la recherche sur les prisonniers de guerre allemands en France, publiée sur la salle des inventaires virtuelle.

Copie d'écran du site FranceArchives

En outre, il ne faut pas négliger les archives produites par les amicales d'anciens prisonniers des oflags et stalags, déjà versées et consultables sur le site de Pierrefitte ou encore le recours aux associations toujours actives animées par les descendants des prisonniers, comme par exemple celle des stalags VI A et VI D

Et le must... c'est bien sûr d'avoir la chance de conserver le journal de captivité de son ancêtre et de le partager comme Greg !
Avez-vous l'habitude de recourir aux archives des associations ?

Commentaires

  1. Merci pour le clin d'oeil à la fin de ton article. C'est vrai que je suis ultra chanceux de posséder ce journal de captivité. Et que dans ses dernières années mon grand-père ait pris le temps de ma raconter cette période, et de rédiger une chronologie de tous ses états de service en tant que malgré-nous...

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    1. La carte que tu as réalisée est très éclairante car elle démontre la complexité de la recherche qui doit suivre des parcours individuels complexes.

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