J comme Juifs

À la lettre J de mon challenge 2020, je dispose désormais d'une nouvelle source d'inspiration précieuse avec la parution le 5 novembre de la dernière publication de Marie-Odile Mergnac, un manuel général de Généalogie, permettant de remonter son arbre par internet et en archives.

J'y ai notamment appris qu'en 1789 on comptait 40 000 familles juives (sur 22 millions d'habitants) réparties dans le royaume, principalement sur quatre régions :

• l'Alsace (20 000 juifs ashkénazes)
• la Lorraine (8 000 juifs ashkénazes)
• le Sud-Ouest (5 000)
• le Comtat venaissin rattaché à la France en 1791 (2 500)

Au Mémorial d'Alsace-Moselle, un diaporama permet de contextualiser cette présence en Alsace et en Moselle depuis l'an mil. 

En 1871, les Juifs sont proportionnellement
plus nombreux à opter pour la nationalité française (Mémorial d'Alsace-Moselle)

Lors de l'annexion de l'Alsace-Lorraine, de nombreuses familles juives signent une déclaration d'option pour la nationalité française comme celle bien connue de Raphaël Dreyfus, qui opte pour lui-même et ses enfants mineurs, dont le petit dernier, Alfred, né à Mulhouse en 1859. Le Musée d’art et d’histoire du Judaïsme (MAHJ) conserve un fonds d'archives Alfred Dreyfus relatif à la famille et à l’Affaire issu d'un don des descendants du capitaine.

Créée en 1905, la Société pour l'Histoire des Israélites d'Alsace et de Lorraine (SHIAL) a pour objet de rechercher et de conserver tous les monuments, meubles, documents ou vestiges ayant trait à l'histoire des Israélites d'Alsace et de Lorraine et de promouvoir l'étude de cette histoire (article premier des statuts de l'association). L'histoire de la SHIAL est présentée sur le site internet de la société. 

Quelles sources exploitez-vous pour faire de la généalogie juive ?