T comme Témoignages
Témoignages sur la Grande Guerre ou œuvres de l'esprit, les souvenirs des combattants blessés sont aussi nombreux que variés dans leur forme et sur le fond.
Au front et à l’arrière, les artistes et les écrivains offrent une vision de la Grande Guerre et exprime le traumatisme des combattants dans leurs œuvres, tel Gustave Blanchot, connu sous le nom de Gus Bofa lorsqu’il expose sa « peau rapportée du front et de l’hôpital ».
Au front et à l’arrière, les artistes et les écrivains offrent une vision de la Grande Guerre et exprime le traumatisme des combattants dans leurs œuvres, tel Gustave Blanchot, connu sous le nom de Gus Bofa lorsqu’il expose sa « peau rapportée du front et de l’hôpital ».
Durant la Première Guerre mondiale, André Mare créé des camouflages pour l’armée française et peint sur le vif ses impressions éditées dans ses « Carnets de guerre 1914-1918 ». Gravement blessé par des éclats d'obus, il est opéré par Georges Duhamel, mais meurt prématurément en 1932, des suites de son gazage à la guerre.
Blaise Cendrars relate son expérience de la guerre dans son ouvrage La Main coupée publiée en 1946. Trente ans plus tôt, le dimanche de Pâques 1916, il pose en uniforme, quelques mois après sa mutilation.
Blaise Cendrars, La Main coupée. Denoël [1946] |
À titre anecdotique, Maurice Leblanc place au centre de son roman policier « Le Triangle
d’or », des Mutilés de guerre et notamment le capitaine Patrice Belval :
« Il faut que l’on sache bien que les mutilés de cette guerre ne se considèrent pas comme des parias, des malchanceux et des disgraciés, mais comme des hommes absolument normaux. »
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