E comme Épaminondas
Tué à l'ennemi le 1er juin 1915 aux combats de Bois-le-Prêtre, Albert Daulier laissait derrière lui une veuve de guerre et une orpheline
de 4 ans, prénommée Simonne (avec 2 nn, contrairement à son arrière-petite-fille Suzane... avec un seul n), qui était née le 2 juin 1911 à Valognes dans la Manche.
Joséphine DURAND et sa fille Simonne |
Le 12 avril 1906, Albert Daulier avait épousé Marie
Augustine Albertine Joséphine Durand, dans le 6e arrondissement de Paris, et c'est grâce à l'acte de mariage que nous avons pu en savoir un peu plus sur les origines icaunaises de cette branche familiale. En effet, on y trouve parmi les témoins, Léon Daulier, cultivateur domicilié à Héry (Yonne) oncle du futur...
Extrait de l'acte de mariage d'Albert DAULIER et de Joséphine DURAND |
Nous sommes tous... cousins |
En prime, nous sommes repartis d'Héry avec l'original d'une lettre manuscrite mentionnant notre ancêtre... ou du moins un membre de la famille Daulier que l'on appelait "Nondas" d'après son prénom "Épaminondas"... Après vérification dans l'état civil, nous n'avons trouvé nulle trace d'Épaminondas... et nous avons imaginé qu'il pouvait s'agir d'un surnom attribué à Albert Daulier... qui était né de père inconnu et qui avait plutôt la peau mate et les cheveux crépus... Mais cette hypothèse ne pourra vraisemblablement jamais être vérifiée, tout comme l'identité de son père !
La maison que les Daulier habitaient à Héry rue du Tartre |
Pour ce billet, j'aurais également pu choisir "E comme Énigme" ou "E comme Entraide" avec une pensée pour Mme Motheré. Car en généalogie, et en dépit du miracle internet, rien ne remplace le contact humain et la visite sur les lieux... sans oublier les papiers privés !
J'aime beaucoup cet arbre manuscrit, et son titre résume bien la généalogie.
RépondreSupprimerPour moi qui débutais ma généalogie, c'était vraiment un beau cadeau.
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