D comme DAULIER Albert, mort pour la France
Vous l'aurez compris... C comme Cendrine n'était qu'un prétexte pour aborder la question mosellane et les difficultés qui peuvent surgir lors d'une recherche généalogique... liées à la langue, ou encore, à la transcription d'actes écrits en allemand gothique ou Spitzschrift.
Les aléas de notre histoire nationale ont fait que mes ancêtres se sont retrouvés pendant la Grande Guerre dans les lignes ennemies, et de fait, n'ont pas pu mourir pour la France.
Revue historique des armées, n° 274, 1/2014, p. 116 |
Ce ne sont que bien des années plus tard que ses petits-enfants ont retrouvé sa trace grâce aux sites Mémoire des hommes et Sépultures de guerre.
Copie d'écran de l'annotation de la fiche d'Albert Daulier |
Afin de lui rendre hommage, j'ai indexé sa fiche « Mort pour la France » sur le site Mémoire de hommes et je lui ai consacré un article dans la Revue historique des armées... qui vient tout juste de paraître... et dont je vous livre la conclusion :
S’il ne fait nul doute que « nos rituels nous reflètent bien mieux que des discours », notre collaboration à l’indexation du site Mémoire de hommes en est un qui contribue efficacement à commémorer les anonymes… comme le soldat Daulier.Et pour ce qui est des « Morts sous l’uniforme allemand avec un cœur français », ils sont à rechercher dans Le livre d’or du souvenir français, Lorraine, Alsace, Lorraine Sarroise, Luxembourg publié en 1929 afin de rendre hommage aux victimes de la défaite de 1871 morts au front pendant la Grande Guerre.
Archives nationales, Bibliothèque historique (In-4°-5925) |
(1) C’est en partie le « scandale des exhumations militaires » qui a
inspiré le dernier prix Goncourt Au
revoir là-haut.
J'imagine l'émotion en trouvant sa fiche ! Belle initiative.
RépondreSupprimerUne grande émotion,suivie d'un pèlerinage sur sa tombe.
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